Binôme accompagnateur - guide local : Pourquoi c'est important : Texte d'une voyageuse

Article écrit en 2014 - Toujours autant d'actualité, malheureusement !

 

Pour les treks sportifs et physiques, que ce soit en montagne, dans le désert ou sur d’autres terrains spécifiques, il est indispensable de se conformer à la législation française, donc au double accompagnement guide local – guide diplômé représentant l’agence émettrice, car là se pose le problème crucial de la sécurité.

 

Mais le tourisme responsable ne se limite pas au tourisme d'Aventure.

L'aventure n'est pas seulement sportive (et lointaine), elle est également culturelle et humaine.

 

Alors ce binôme a tout son sens et toute sa place aussi pour d’autres voyages (découvertes, randonnées, culturel, nature... etc.).

 

Je l'ai vécu dans beaucoup de voyages pour en être persuadée, mais j'en ai compris toute la signification et l'importance suite au voyage à un voyage réalisé à Cuba.

 

Durant ce voyage-là ce n'était pas un problème de sécurité et l’accompagnateur français qui était le concepteur de l’itinéraire n’avait nullement besoin de son diplôme d'accompagnateur en montagne pour nous accompagner sur ce circuit où nous ne faisions que des ballades et marches faciles.

 

Non, ce circuit ne pouvait tout simplement pas exister et n'avait de sens sans le binôme qu'il formait avec son ami guide local (dans ce cas c'était même un trio avec le chauffeur, lui-même indispensable au bon déroulement du séjour).

 

Lors de la préparation d’un autre voyage, j'ai moi-même demandé à l’agence qui avait commercialisé ce voyage à Cuba sans le produire de "rajouter" (moyennent un supplément à payer) un guide accompagnateur français, dont je connaissais la valeur et l'érudition, spécialiste de la destination :

l’Éthiopie.

 

Ceci n’était pas prévu sur ce circuit de 3 semaines.

Deux personnes dans le groupe refusèrent ce supplément.

Elles ont pourtant profité pleinement de ce double accompagnement, qui a contribué à faire de ce voyage une aventure humaine exceptionnelle avec des rencontres qui n'auraient jamais été possibles sans lui, tant son rôle de médiateur fut important.

 

Finalement : Nous avons complété le montant de ce supplément afin que cet accompagnateur ait un salaire décent, ce que refusait de lui verser cette agence, aujourd’hui certifiée responsable.

 

Conclusion : rien n'est simple, surtout quand il s'agit de demander aux voyageurs de payer "un PEU plus" pour avoir BEAUCOUP plus.

 

Corinne Bazin, présidente de V.V.E et voyageuse

 

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©Copyrignt photos :

Jean-Pierre Lamic, Corinne Bazin, Véronique Teisseire, Katamkera, Terres Nomades

 

Réalisation images :

 

- Julie AMBRE

- Tiphaine MUFFAT

- Manon MATHIEU

- Titouan FAURE

Étudiants en DUT Gestion Administrative et Commerciale des Organisations (GACO)

Université Savoie Mont Blanc